5 mars : Cap sur Tombouctou

Ce matin, réunion du G6 pour prendre une grande décision et c’est un vote à l’unanimité : nous allons traverser le désert à dos de chameau. La pancarte indique Tombouctou à 52 jours. D’abord quelques préparatifs s’imposent : donner à boire au chameau, à non ! c’est un dromadaire (il a 1 seule bosse sur le dos), faire provisions d’eau et de pain et nous voilà partis. 

 

Il est déjà midi lorsque nous chevauchons notre monture. Il fait très beau et chaud. Entre les massifs rocheux s’élève le Mont Tajine appelé ainsi à cause de sa forme. Après une heure de belle route, la piste est à nous, la même que le mythique Rallye Paris-Dakar. Tenez-vous bien, ça secoue drôlement. L’heure du déjeuner a sonné et le resto est en plein désert.

 

C’est reparti pour des kilomètres de pistes. Est ce qu’il y a du verglas ? demande Jean-Claude. Faut pas rêver !!! C’est notre dromadaire qui a bien du mal à tenir la piste sablonneuse. Au loin, nous apercevons des étendues d’eau, des lacs, des ponts. Erreur, ce ne sont que des mirages. Malgré tout, il y a bien de l’eau et des puits dans le désert.

 

 Nous arrivons au pied des dunes Chegaga pour le bivouac. Surprise, le camp est bien aménagé : une tente pour la restauration, une autre pour les sanitaires et 8 pour les chambres.

 A 19H, nous escaladons les dunes pour assister au coucher du soleil. Après le dîner (soupe, tajine et fruits), un feu de camp rassemble touristes et autochtones. Extinction des feux à 21H15, cela ne nous était pas encore arrivé. Demain, nous avons rendez-vous avec le lever du soleil. Bonne nuit !